Passé un peu sous le radar, comme tous les Shin Megami Tensei, lors de sa sortie en France sur PS2, Nocturne revient sous la forme d'un tout nouveau HD Remaster entièrement doublé et avec textes français. Une aventure ardue mais marquante indéniablement.
S'il est toujours bien présent dans l'actualité, Capcom garde définitivement un œil tourné vers son glorieux passé, comme en témoignent ses innombrables compilations et rééditions. Avec Arcade Stadium, l'éditeur renouvelle d'ailleurs une formule déjà expérimentée il y a une petite dizaine d'années.
Petit classique du Point n'click typique des années 80, Leisure Suit Larry continue son petit bonhomme douteux de chemin avec un huitième (plus deux spin-of) épisode qui vient comme toujours titiller doucement les méninges et les zones érogènes.
Nous connaissons tous la récente évolution de cette série phare. Après trois épisodes développés sur la formule établie par Resident Evil 4, Resident Evil 7 prenait le contre pied de ses aïeux pour explorer des horizons complètement inattendus. Quatre années et 10 millions d'exemplaires plus tard, Resident Evil 8 reprend le flambeau avec la même mécanique mais dans un village terne...
Returnal vous lâche dans un monde inconnu et changeant. Et à chaque mort, votre personnage revient à son point de départ, dépossédé de tout ce qu'il aurait pu accumuler durant sa partie. Arme, soin et autres statistiques : tout aura disparu.
Financé au bout de trois campagnes Kickstarter, R-Type Final 2 rappelle que le Shoot'em up, à défaut de séduire le grand public, continue de faire battre les cœurs des connaisseurs. Il est en effet difficile pour ceux-là de ne pas répondre à l'appel d'une licence aussi emblématique que celle qu'Irem a créé en 1987.
En 2010, Square-Enix publie NieR Replicant et NieR Gestalt : si le premier est longtemps resté réservé au public japonais, il connaît onze ans plus tard une sortie internationale à l'occasion d'une « version améliorée » selon les mots de son réalisateur Yoko Taro.
Sorti en 1997, SaGa Frontier offrait un univers scénaristique dense procédant de la culture particulière du J-RPG de l'ère PS1. Humble représentant de cette époque, tout y fleure bon la fin des années 90, que ce soit à travers les combats, la progression ou la mise en scène. Plus de 20 ans après sa sortie, Square Enix nous propose de (re)découvrir le titre avec une mise jour censée coller à l'ère du temps sans dénaturer la proposition originale.
De prime abord, Outriders est un duck and cover qui ne paie pas de mine. Mise en scène empruntée, voire kitch. Un début d'histoire brouillon. Un découpage cinématique qui manque de précision... Et tout cela est servi avec des graphismes qui semblent cruellement dépourvus d'ambition et un level design au raz des pâquerettes. On finit vite par croire que le jeu est le parent pauvre d'un certain Gears of Wars...
Après une première apparition qui tenait plus du menu best of ultra chargé que de l'expérience nouvelle, la Switch devient le terrain de chasse d'un Monster Hunter dernière génération. Un chapitre inédit, et orientalisant, qui s'engouffre généreusement dans les nouvelles pistes débroussaillées par le blockbuster Monster Hunter World en 2018.