Le voilà enfin, l'ultime volet du monsterverse initié par Warner en 2014. Repoussé pour cause de pandémie, le cross-over entre le japonais Godzilla et l'américain King Kong débarque enfin sans virus, sans masque et... sans scénario.
Encensé lors de la dernière édition de Sundance, Possessor a poursuivi sur sa lancée en décrochant, courant janvier, le Grand Prix au festival fantastique de Gérardmer. Pandémie oblige, le voici aujourd'hui disponible en VOD. Bonne nouvelle ? Plus ou moins. Malgré un casting solide et un style plutôt affirmé, le long-métrage signé du fiston de David Cronenberg a un peu de mal à tirer son épingle du jeu.
Annoncée par une campagne de communication intensive et inédite dans l'histoire des director's cut, cette nouvelle version de la Justice League, plus conforme aux intentions initiales de Zack Snyder, s'acquitte sans peine de ses trois objectifs avoués : booster le lancement à la traîne de la chaîne de streaming HBO Max, faire oublier le montage hybride et largement moqué de 2017 et permettre à un cinéaste meurtri de faire son deuil.
Pensée comme une friandise luxueuse pour patienter entre deux long-métrages du Marvel Cinematic Universe, WandaVision s'est finalement retrouvée au centre de toutes les attentions, la faute à la pandémie de COVID-19 et à la fermeture des salles obscures. Malgré un point de départ aussi ambitieux qu'inattendu, la création de Jac Schaeffer et Matt Shakman s'étiole à mi-chemin et se révèle plus frustrante que prévue.
Que ce soit avec Et si l'amour c'était aimer et surtout Zaï Zaï Zaï Zaï, ça fait maintenant plusieurs années que les œuvres de Fabcaro remportent un énorme succès en librairie. Un succès qui allait bien finir par intéresser le cinéma et c'est maintenant le cas avec la sortie de Le discours, adaptation non pas d'une de ses bandes dessinées mais d'un de ses romans.
Second film de David Victori, après El Pacto en 2018, Cross The Line (No Mataras en VO) s'éloigne de l'horreur fantastique du précédent film du réalisateur pour s'aventurer dans le genre du thriller nocturne avec une relecture du After Hours de Scorsese, sous influence de Gaspar Noé.
On le sait, rien n'amuse plus le showrunner stakhanoviste Ryan Murphy (American Crime Story, American Horror Story) que de se saisir de figures archétypales de la culture populaire pour mieux les tordre, les retourner, et les adapter à son esthétique et à ses obsessions.
Personne n'aurait pu imaginer et encore moins miser sur une série faisant suite 30 ans après au hit des années 80 Karaté Kid. Contre toute attente, Cobra Kai réussit ce tour de force de surpasser haut la main son inspiration d'origine.
Ce mois de Septembre 2020, était à marquer d'une pierre blanche, il était l'occasion d'une découverte d'un bijou de série sur la plateforme SVOD OCS. Un programme des plus singulier pour qu'on s'y penche : il se compose de 6 épisodes d'une heure chacun (jusqu'ici rien de vraiment inédit pour le format british) sous la forme de deux grands arcs de trois épisodes intitulés Summer avec Jude Law en acteur principal, et Winter avec Naomie Harris.
Cinéaste cinéphile par excellence Quentin Tarantino explore depuis Reservoir Dogs un réseau de références, de clin d'œil et d'allusions savantes à la grande et belle (mais pas que) histoire du cinéma. Un melting pot fou et sans bornes que Philippe Lombard propose de décrypter en partie pour les fins amateurs.