Pas vraiment représenté de nos jours autant du coté des éditeurs vidéo que des sorties en salles (comme expliquer que Shin Godzilla soit toujours inédit en France ?) le cinéma de SF japonais, et en particulier le Kaiju Eiga, trouve enfin un ouvrage à sa hauteur avec une étude passionnante de son âge d'or de l'ère Showa. De l'apparition des premiers mutants de l'atome au déclin apocalyptique, passant forcément par Godzilla et ses copains.
Qu'il soit Américain, Japonais ou Espagnol, le film de maison hantée n'a jamais quitté nos écrans et de nombreux pays nous ont délivré leurs visions de fantômes hantant des demeures. Venue d'Australie, Relic plonge lui aussi dans ce mythe, mais pour en livrer une brillante modernisation.
Depuis son premier jour de tournage, il aura fallu pas moins de trois ans pour enfin voir débarquer sur nos écrans la première adaptation du comic book de Chris Claremont et Bob McLeod. Tournage difficile, réécritures successives, montage chaotique, reshoots... Dans ces conditions, et avec l'ombre plénipotentiaire d'un Disney prêt à tout foutre en l'air en un claquement de doigts, difficile de pouvoir ne serait-ce qu'espérer un bon film.
Décidément, 2020 aura été une drôle d'année. Après la crise du coronavirus, le confinement, puis le déconfinement, à l'issu desquels tous les acteurs de l'industrie cinématographique se sont vus englués dans un marasme économique sans précédent, voilà que cette même industrie se tourne vers Christopher Nolan pour espérer amorcer sa lente restructuration.
Ça n'en a peut-être pas l'air mais la sortie en copie restauré de Yuki, le secret de la montagne magique est un événement. Pépite du cinéma d'animation japonais pour enfants, ce film était pourtant jusqu'alors quasi-invisible en France où il n'avait bénéficié que d'une confidentielle édition VHS dans les années 80. Cette sortie en salle est également l'occasion de parler de son réalisateur Tadashi Imai.
Signant en 2010 le documenteur I'm Still Here, vaste blague pas bien drôle concoctée avec Joaquin Phoenix, Casey Affleck revient à la charge neuf ans plus tard avec ce Light of My Life désastreux, post apo aussi trépidant qu'un manuel de montage Ikea. Croisons les doigts pour qu'il s'arrête là.
Que ce soit par le prisme de la science-fiction avec le Village des Damnés ou de la religion avec La Malédiction, les histoires mettant en scène de charmants bambins provocants, volontairement, la mort des adultes autour d'eux, ont toujours marqué l'imaginaire collectif. Mais peut-on oser traiter le sujet comme l'a fait Narciso Ibáñez Serrador de manière aussi frontal et naturaliste, pour accoucher d'un film devenu instantanément culte.
S'il est un aspect de la culture juive que le cinéma a peu abordé, c'est bien son folklore, ses mythes et ses démons. Avouons que, face aux horreurs bien réelles et souvent au-delà du concevable de la Shoah, les esprits et autres créatures imaginaires semblent faire pâle figure. Pour son premier long-métrage, Keith Thomas tente de faire le lien entre superstitions d'un autre temps et traumatismes contemporains.
Depuis quelques années, le thriller Ibérique fait un retour en force sur les écrans. Avec le succès critique et public de La isla minimà, de nombreux polars ont traversé la frontière pour arriver chez nous, parfois au cinéma ou directement en sortie vidéo, et ce Goya Murders sortit en 2019, en fait partie.
Pour son premier long-métrage le réalisateur Suisse Hannes Baumgartner, ne choisit pas la facilité et adapte un fait divers meurtrier ayant réellement eu lieu dans son pays. Mais ce qui a attiré l'attention du réalisateur n'est pas le meurtre en lui-même mais la personnalité atypique de l'assassin.