Après deux séries disponibles sur Disney + (WandaVision et Loki) la nouvelle saga Marvel a déjà ancré profondément ses premiers jalons et s'apprête, avec ce bon vieux tisseur de toile en tête de proue, à truster plus que jamais les salles obscures.
Qui oserait rivaliser avec un classique de la comédie musicale comme West Side Story ? Chantons sous la pluie ? Les Parapluies de Cherbourg ? La la land ? Et surtout, qui aurait le courage de retoucher à ce classique de Broadway sinon Steven Spielberg metteur en scène autant admiré que conspué !
Décrié, moqué, censuré, le western italien fut longtemps considéré comme un genre mineur. Désormais réhabilité, il influence encore le cinéma moderne. Parmi ses disciples, on retrouve le réalisateur Alex Cox qui livre ici son point de vue de cinéaste, passionné et passionnant, dans ce superbe ouvrage.
Si on excepte le film Dr. Sleep, cela fait maintenant trois ans que toutes les réalisations de Mike Flanagan sont associées à Netflix. D'abord en 2018, avec The Haunting of Hill House, puis deux ans plus tard avec The Haunting of Bly Manor. Deux mini séries qui ont contribué à populariser le nom de cet auteur, digne héritier de Stephen King, et qui cette année revient avec Sermons de Minuit.
2021 belle année pour le cinéma fantastique à la française (comme quoi !) où l'on aura même vu apparaître un loup-garou bien de chez nous, hurlant à lune dans un patelin paumé des Pyrénées. Fièrement présenté à Cannes ou à l'étrange festival, sorti timidement dans les salles, la bête devrait se refaire en VOD et Bluray.
Un savant mélange de cinéphilie parfaitement digérée, d'une maîtrise technique frôlant la perfection et derrière lesquelles se tapie encore, en embuscade, une irrévérence prête à bondir. Last Night in Soho est fait du même bois et propose, en plus d'une expérience cinématographique de plus en plus rare sur grand écran, une apnée revigorante dans l'univers foisonnant d'un véritable prodige.
On le croyait disparu et pourtant la multitude de réédition DVD et Blurays, ou l'apparition d'itérations modernes qui ne cachent plus leurs filiations (Neon Demon de NWR, Malignant de James Wan, Last Night in Soho d'Edgard Wright...) viennent constamment témoigner du contraire. Un genre populaire par essence et par pulsions que le journaliste Frédéric Pizzoferrato autopsie de son vivant dans un large et très bel ouvrage.
Inadaptable, trop intense, compliqué, trop touffu, l'œuvre de Frank Herbert a fait fantasmer nombre de lecteurs et épuisé nombre de scénaristes. Si cette version n'est pas la première à voir le jour, elle est certainement celle faite avec le plus d'ambition et d'amour.
En 1979, le film le plus singulier du réalisateur Masahiro Shinoda sortait sur les écrans de l'archipel. Comme nous le savons, Shinoda est une des grands représentants de la Nouvelle Vague, et ce film est particulièrement singulier pour une raison : c'est l'adaptation cinématographique d'une célèbre pièce du théâtre kabuki.
La Shaw Brothers, Bruce Lee, Jackie Chan, Tsui Hark, John Woo, Donnie Yen, et tant d'autres. Un seul ouvrage ne suffirait pas à résumer la richesse, la virtuosité, le rayonnement et l'influence du cinéma hongkongais. C'est pourtant là toute l'ambition de Marvin Montes, co-animateur de l'émission Hkast, épaulé pour l'occasion de six autres camarades partageant ses goûts et son érudition. Passionnant sur le fond, le résultat risque pourtant de décevoir sur la forme.