Contournant la tentation du biopic pur et dur, le réalisateur de Crazy Heart et Hostiles adapte un roman de Louis Bayard où le poète et auteur de La Chute de la maison Usher sert de sidekick à un redoutable détective porteur d'un terrible secret et mélange fiction et réalité historique au service d'un polar gothique d'une rare élégance.
Après un très remarqué, et pour cause, Brigitte Lahaie Les Films de Culte, il était logique que les même auteurs se penchent ensuite sur la carrière de l'autre star féminine de l'Âge d'or du porno français : Marilyn Jess. Une superbe petite blonde pleine d'humour, d'énergie et de de candeur (affichée) qui émoustilla toute le pays, et le reste du monde, pendant une petite dizaine d'année amoureusement racontée dans le présent ouvrage.
Avec ce troisième long-métrage, Lucile Hadzihalilovic ne renie pas ce qui constitue son ADN cinématographique. Earwig suit une fillette nommée Mia, enfermée dans une vaste demeure aux accents gothiques, au sein d'une temporalité incertaine, accompagnée d'Albert, un homme chargé de veiller sur elle et surtout, de renouveler les dents de la jeune fille, constituée de salive glacée.
Stefan Ruzowitzky, cinéaste autrichien dont le nom ne résonne pas nécessairement à l'oreille du grand public, à l'image d'une carrière un peu étrange, marquée par le double slasher Anatomie en 2000 et 2003 et surtout mise en lumière par Les Faussaires, thriller oscarisé meilleur film étranger en 2007. Ruzowitzky revient avec Hinterland, un film d'enquête historique que l'on situera à gros traits entre Se7en de David Fincher et Vidocq de Pitof.
Les spectateurs s'avanouissent dans les salles, vomissent dans les couloirs, s'enfuient choqués par les débordements gores... Déjà entendu ? Certainement. Il n'empêche que l'argument pub fonctionne toujours plein pot puisque Terrifier 2, dernière sensation horrifique américaine du moment, aura bien les honneurs d'une sortie salle en France.
En dehors de ses films au formatage parfait pour le public aseptisé au blockbuster, Netflix sait régulièrement sortir des sentiers battus pour nous proposer des œuvres différentes à tendances auteurisantes. Cet aspect n'est certes pas la première chose à laquelle nous pensons au sujet de cette chaine payante mais pourtant, les exemples se multiplient régulièrement... et de manière plus que probante avec ce Pinocchio.
Souhaitons donc aujourd'hui un triomphe à l'essai de Robert Hospyan publié chez Aardvark Editions, passionnante analyse de fond de la filmographie pas comme les autres du réalisateur de Bad Boys et Transformers !
Après avoir exploré plus largement la grande époque du cinéma hongkongais, Aardvark Edition opère un zoom sur l'un de ses plus éminents architectes : Ringo Lam. L'auteur d'œuvre culte comme City on Fire, Full Alert ou Burning Paradise mais resté bien souvent dans l'ombre de cinéastes plus populaires et lumineux. Un éclairage signé Sébastien Lecocq.
Quel rapport entre X de Ti West et Barbare de Zach Cregger. Un goût insoupçonné pour le cinéma d'horreur des années 70 et en premier lieu le totémique Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper. Qu'est-ce qui différencie ces deux films sortis à quelques jours d'intervalles par chez nous ?
La hype n'a que cessée de grandir autour de la dernière exaction de Ti West (Cabin Fever 2, The House of the Devil), renouveau osé du slasher et déjà en cours d'extension via deux suites / prequel, Pearl et MaXXXine, toujours chez A24. Et bonne surprise, après moult tergiversations, le film sort finalement bel et bien en salles en France !