Inutile de dire à quel point l'annonce courant 2014 de la sortie d'un album du Big John, titré John Carpenter's Lost Themes fit l'effet d'une bombe, et ravivait les espoirs les plus fous des fans d'un des plus grands (et des plus incompris) réalisateurs du cinéma américains des 50 dernières années, voire de l'histoire du cinéma. Que vaut alors ce Lost Themes.... ?
Lorsqu'en 2008, Dave Cox et Enric Alvarez (avec l'appui d'Hideo Kojima, créateur culte du non-moins culte Metal Gear) décident de reprendre les rênes de la série, le but avoué de ceux-ci est de réinjecter du sang neuf dans la saga qui n'avait plus connu de changement significatif depuis l'excellent et très remarqué Symphony Of The Night en 1997, soit onze ans auparavant.
Et de six. Treize ans après La Communauté de l'Anneau, Howard Shore met un terme à l'une des sagas les plus importantes de l'histoire de la fantasy, à la fois d'un point de vue cinématographique et en termes purement musicaux. Autant dire que cette conclusion attendue au tournant aura été menée avec passion et panache.
Créée par David Lynch et Mark Frost à la toute fin des années 80, la série Twin Peaks marqua un tournant dans l'histoire de la télévision. Devenue instantanément culte dans le monde entier, les spectateurs restèrent cependant sur leur faim suite à l'arrêt de la série au bout de 2 saisons. David Lynch décida malgré tout de réaliser en 1992 Twin Peaks : Fire Walk With Me, un prologue à la série racontant les 7 derniers jours de la vie de Laura.
Souvent considérée comme un ersatz de Batman, voire une ébauche de Darkman (qu'il composera la même année), Cabal est pourtant une œuvre majeure dans la carrière de Danny Elfman tant elle représente déjà un condensé de tous ses débuts en tant que compositeur (Oingo Boingo inclus), et va introduire des éléments inédits dans son écriture annonçant certains de ses chefs d'œuvre futurs.
Après le doux échauffement d'Un voyage inattendu, La Désolation de Smaug permet à Howard Shore de revenir pleinement aux affaires. Amateurs de grande musique de film, accrochez vos ceintures, vous allez être dûment servis...
Comment succéder au thème de John Williams, dont l'évidence et la portée lyrique sont à jamais associées au personnage de Superman ? En suivant l'exemple de David Goyer et Christopher Nolan pardi, à savoir prendre à contre-pied les attentes liées au personnage...
Pour célébrer les 25 ans du Grand Bleu de Besson, quelques centaines de Cannois chanceux ont eu la chance de voir se produire sur scène le compositeur des musiques cultes du film, Eric Serra, pour un concert anniversaire annonçant, qui plus est, la sortie de sa bande originale remasterisée.
Il y a un paradoxe dans la collaboration de M83 avec Hollywood. Pourquoi avoir engagé un groupe indé pour, finalement, le faire sonner comme du Hans Zimmer ?
En 1999, John Williams avait la lourde tâche de donner suite, avec La Menace fantôme, à son propre chef-d'oeuvre symphonique. Il y a fort à parier qu'Howard Shore ait ressenti la même excitation et la même angoisse en s'attelant, neuf ans après Le Retour du roi, à la partition du Hobbit.