void* tRrLM2(); // VOID TERRARIUM 2
Support : Playstation 4, Nintendo Switch
Genre : RPG, Rogue-Like
Développeur : Nippon Ichi Software Inc.
Éditeur : NIS America
Musique : Hajime Sugie
Durée de jeu : Elevée
Langue : Anglais
Date de sortie : 03 mars 2023
LE PITCH
Dans un monde submergé par la pourriture, un seul espoir persiste : celui d’une jeune fille nommée Toriko, la dernière survivante de l’humanité. Aidée de son ami Robbie, un robot de maintenance, et d’une intelligence artificielle mise hors service, elle est prise en charge et soignée au sein d’un terrarium brisé et aménagé pour son confort. Bien qu’ayant survécu au plan diabolique de CloudAI, Toriko est victime d’une nouvelle et mystérieuse maladie mortelle.
La fin du monde en mode Kawaï
Proposition surprise et relativement originale apparue il y a trois ans, Void Terrarium s’offre une suite inattendue. Un retour dans les biodômes où la petite Toriko, dernière humaine encore en vie, est protégée par le gentil robot Robbie avec à la clef, encore et toujours, de nombreuses heures d’explorations… et de survie.
Mettant un peu le holà sur l’humour déluré et les scenarii frénétiques, les développeurs de Void Terrarium s’étaient attaché à décrire un monde futur particulièrement sombre et désolé, gigantesque champ de ruine où seule la frêle Toriko semble avoir résister aux pandémies et autres ravages destructeurs. Sans doute un peu grâce à la sympathique machine Robbie, petit Wall-E de circonstance, qui dans le premier jeu aura fait tout ce qu’il pouvait pour sauver la gamine d’un trépas probable. Bon, le second opus retrouve nos petits héros fragile quelques temps à peine après la fin du premier jeu, alors que le biodôme perso de Toriko est à nouveau compromis et que la petite montre de nouveaux signes de maladie. On prend les même et on recommence puisque les premières heures du jeu prennent à nouveau la quête d’un biodôme viable comme prétexte pour présenter les mécaniques et les options (pas si nombreuses du jeu). Il s’agira donc une nouvelle fois de partir à travers quelques environnements sommaires à la recherche de matériaux divers et variés, d’items plus ou moins rares, et de les ramener auprès de Toriko pour améliorer son environnement et assurer sa santé, mais aussi pour obtenir quelques artefacts permettant d’augmenter les capacités de Robbie.
Le fil de Diane
C’est que ce dernier est loin d’être costaud et la horde d’ennemis qui habite les ruines terriennes ne lui laissent que peu de répit. Il faut alors constamment surveiller la santé de l’être mécanique, mais aussi son énergie, dégotter quelques recharges dans le décor, et surtout penser à revenir en arrière régulièrement sous peine de perdre tout ou presque …. Et de devoir tout recommencer. Un peu de simulation de vie pour donner l’impulsion, mais Void Terrarium est surtout un pur Rogue-Like avec toute la sévérité que cela induit. Alors certes on découvre ici quelques objets et ennemis inédits, les trames scénaristiques de fond vont effectivement creuser plus largement dans le passé des deux personnages centraux avec quelques surprises à la clef, mais ce second épisode ne fait quasiment que reproduire à l’identique l’aventure et la structure du premier. En terrain carrément connu donc, pour un type de soft qui déjà repose énormément sur la répétition inlassable des mêmes actions, la traversée de couloirs répétitifs et une progression naturellement laborieuse, cela peut effectivement en décevoir certains et en rebuter d’autres. Même si l’atmosphère reste toujours aussi agréablement mélancolique, que les petites réflexions SF et écologiques affichent une certaine pertinence, Void Terrarium 2 manque tout de même de véritable surprises et de prise de risques supplémentaires… Ne serait-ce dans son moteur de jeu et ses graphismes qui ne semblent pas avoir évolué d’un iota en trois ans.
Mignonnet mais comme l’effet de surprise est passé, la proposition s’impose moins facilement.