UNCHARTED : LEGACY OF THIEVES
Etats-Unis – 2007
Support : Playstation 5
Genre : Action, Aventure
Développeur : Naughty Dog
Musique : Henry Jackman
Durée de jeu : Moyenne
Langue : Français disponible
Éditeur : Sony Interactive Entertainment
Date de sortie : 28 janvier 2022
LE PITCH
Découvrez des morceaux d’histoire perdus avec Nathan Drake et Chloe Frazer, des voleurs charismatiques à la personnalité complexe, tandis qu’ils voyagent pleins d’émerveillement autour du monde, en quête d’aventures extraordinaires et de mythes oubliés, le tout remastérisé sur PS5.
Le retour du drama-king
Cette fois, c’est sûr, le next gen arrive ! Les stocks reviennent doucement et les gros titres débarquent en masse ! Mais avant de vous y lancer à corps perdu, vous reprendrez bien une petite dose de nostalgie PS4 en guise d’échauffement ? Aller ! Après Ghost of Tsushima et Nioh Collection, un retour du dernier Uncharted pourrait bien vous plaire. C’est simple, tout y est parfaitement identique. Absolument tout, mais c’est sur PS5 ! Si, si !
Uncharted Legacy of Thieves Collection (ULTC) entend bien bénéficier de tous les avantages offerts par la PS5. En premier lieu ceux qui touchent à l’aspect graphique. On nous l’annonçait en grande pompe : la next gen nous garantira une orgie de pixels sans précédent ! Pourtant, une fois le jeu lancé, le joueur doit choisir entre deux modes : Fidélité ou Performance. Pour le premier, on aura droit à de la 4k native (2160p) en 30 images par seconde. Pour le second, le compteur affichera 60 images par seconde en 1440p. Bref : les joueurs les plus exigeants pourront ressentir une toute petite déception technique. Mais ce sont ces mêmes joueurs qui comprendront que le dernier Uncharted ne repose pas sur une technologie dernier cri. Mine de rien, le jeu a bientôt 6 ans !
Mais si la 4k@60 ne sera pas de la partie, les développeurs on pensé à également proposer du 1080p à 120 images par seconde. Et c’est heureux ! Car, globalement, sur ce genre de titre, il est souvent plus agréable de jouer à une haute fréquence qu’à une haute résolution. D’autant plus que sur un bon écran, la différence graphique entre le mode performance et le mode fidélité est quasiment invisible et s’oublie complètement en cours de jeu.
La vie n’a aucun sens
Pour le reste des ajouts de la next gen, tous les gimmicks de la PS5 sont de la partie : Audio 3D, vibration HD, retour de force des gâchettes. La package complet fait ce qu’il a à faire sans vraiment marquer une grosse différence sur l’identité des jeux de la collection. On reste sur du Uncharted pur et dur, à la fois spectaculaire et dirigiste, embarquant les joueurs dans des situations ubuesques où le par cœur représente souvent une bonne partie du gameplay. En effet, on doit fréquemment perdre une vie pour savoir quoi faire ensuite. À tel point qu’on ne cherche plus vraiment à se préserver. Comme le fait de mourir ne coûte rien, on écoute notre héros s’angoisser sans y croire et on continue nos galipettes une fois le danger passé. On le dit avec beaucoup d’affection : Nathan Drake donne parfois l’impression d’être un vrai drama king.
Le pad en main, on ne peut que constater que cette collection reste agréablement maniable. Fidèle aux standards de la série, la mouture PS5 n’apporte rien de nouveau en termes de gameplay. On aurait apprécié pouvoir explorer le jeu sous le point de vue d’un autre acteur de l’équipe, avoir la possibilité de courir ou même recevoir un simple mode photo. Il n’en sera rien. Tout est définitivement identique et, pour être honnête, le titre ne prétendait rien d’autre.
Entre les versions PS4 et PS5, à part quelques petites améliorations graphiques, tout est exactement à sa place, comme il se doit. Tant et si bien que le jeu n’en vaudra absolument pas la chandelle pour tout ceux qui ont déjà exploré le titre sur PS4. ULTC est donc à réserver aux joueurs qui n’avaient pas pu s’y essayer auparavant. C’est pour eux que se destine la note du présent test… Et encore ! D’aucun pourrait vouloir préserver les 50€ de ce titre pour miser sur le prochain Horizon forbidden west, qui arrive dans moins de deux semaines à l’heure où paraîtront ces lignes.