SONIC ORIGINS PLUS
Japon – 1991/1995/2022
Support : Playstation 5, Xbox Series, Nintendo Switch, PC
Genre : Compilation, Plateforme
Développeur : Sega
Editeur : Sega
Musique : Divers
Durée de jeu : Élevée
Langue : Français
Date de sortie : 23 juin 2023
LE PITCH
Avec 16 titres incontournable de Sonic dont 12 jeux issus de la Game Gear, de nouveaux personnages, modes, défis, contenu bonus… C’est LA meilleure manière de (re)découvrir ces grands classiques du jeu vidéo.
« Cours par ci cours par-là »
Déjà sorti en téléchargement l’année dernière, la compilation historique Sonic Origins revient en version physique avec un mini art-book supplémentaire et surtout 12 jeux de l’ère Game Gear. Alors, faut-il foncer à tout berzingue pour se le procurer ?
Depuis pas mal d’années maintenant, les compilations de la grande époque de Sega (souvenez-vous quand il était l’un des leaders de la console) se suivent, se ressemblent souvent et se multiplient comme des petits pains. Mais lors de sa sortie première l’année dernière Sonic Origins avait immédiatement marqué sa différence en proposant les quatre titres inauguraux de la grande saga du hérisson bleu non pas dans de simples portages de rom mais bien dans des moutures entièrement refaites… à l’ancienne. Les polygones et diverses modélisations sont donc bel et bien portées par une esthétique 2D typique des années 90, mais avec une finition, une définition et un écran 1.85 idéal pour les consoles (et les yeux) modernes. Mieux, l’équipe d’Headcannon, armé du RetroEngine, en ont aussi profiter pour retirer tous les bugs d’autrefois, accélérer la densité d’affichage et offrir quelques nouvelles options bienvenues comme cette absence de vrai Game Over permettant à tout un chacun de véritablement atteindre la fin de chaque titre. Des versions 30ème anniversaire (les versions d’origine sont elles aussi disponibles) qui se dégustent aussi dans une version « histoire » qui permet d’enchainer Sonic the Hedgehog (1991), Sonic CD (1993), Sonic the Hedgehog 2 (1992) et Sonic the Hedgehog 3 & Knuckles dans un ordre canonique comme une seule et unique grande fresque. Étonnant mais pertinent, surtout que Sega a fait produire pour l’occasion de toutes nouvelles séquences animées d’ouvertures et de fermetures qui rendent ce lien plus naturel encore. Au rayon des bonus, il ne faut pas non plus oublier la possibilité de parcourir tous ces jeux avec non plus seulement le roaster limité d’origine, mais directement Sonic, Tails, Knuckles (réinvesti dans Sonic CD pour la mouture « Plus ») désormais rejoints en exclusivité par la petite Amy Rose… avec même quelques petites subtilités dans le level design afin d’introduire les autres « gameplay ».
« Il faudra vous accrocher ! »
Il y a bien entendu dans les menus de nombreux ajouts d’archives (cinématiques d’époque, illustrations diverses, intégralités, ou presque, des bandes originales…), mais aussi de multiples défis à débloquer pour les plus accrocs du pad. Une très bonne surprise pour les fans de cette extraordinaire licence de jeux de plateformes, rapide voir frénétique et souvent non linéaires, mais aussi pour les nouveaux joueurs qui les découvriront alors dans des conditions assez exceptionnelles.
Surtout que la nouvelle version Sonic Origins Plus promet (en dehors d’Amy Rose) une vraie plus-value avec l’ajout de douze jeux récupérés sur l’ancienne, mais vaillante, Game Gear. Les portages de Sonic 1 & 2 soit, mais aussi les aventures solos de Tails, les Sonic Drift et bien entendu une mouture du fameux Sonic Pinball. Sympa pour les exclusivités, moins pertinent pour les softs existants aussi sur des machines de salon plus performantes comme la Master System, surtout qu’à contrario des quatre classiques remasterisés ces derniers ne sont disposés ici que dans leurs visions d’origines. Dans leurs jus, avec décrochages de l’affichage, petits freezes et bugs initiaux et surtout gros pixels qui tachent sur télé HD (le rendu est plus plaisant en portable). Sympa, mais cela aurait pu être mieux disposé que dans un menu secondaire et en téléchargement uniquement via un code unique glissé dans le boitier. De bonnes intentions un peu gâchées donc, mais est-ce que cela suffit vraiment à empêcher le plaisir ? Bien entendu que non.