Interactivité

Vu le petit bouillon que s’est pris The Flash à sa sortie, on est étonné de voir que Warner à tout de même souhaité proposer une édition plutôt remplie. Avec un soin qu’on avait plus trop eu le loisir d’apprécier sur les films live DC depuis un moment puisqu’un long segment comme « La Saga de Scarlet Speedster », et les plus réduits « Introduction au multivers » et « à la rescousse de Supergirl » s’efforcent même de croiser les origines comics des personnages et leurs concepts et de montrer autant leurs évolutions en papier qu’à l’écran avec l’intervention d’auteurs d’horizons variés. Bien conçu et toujours sympas (même pour les connaisseurs) ces segments sont bien entendu aussi accompagnés de featurettes s’attardant sur quelques hauts faits du film (le retour de Batman 1989, la bataille contre Zod, l’ouverture en moto, les effets spéciaux…) venant à leur tour compléter un making of d’une bonne demi-heure, plongeant plutôt généreusement dans les images de coulisses. Pas de quoi malheureusement aborder les véritables soucis de productions du film (remontage, scènes ajoutées ou transformées, images de synthèses bradées…), même si on peut noter que le réalisateur Andy Muschietti semble bien moins souriant et détendu que sur le diptyque ça. Le programme se poursuit avec quelques scènes coupées (là non plus rien de vraiment significatif) et beaucoup plus étonnement le programme « The Flash : Évasion du cirque de minuit ». Une curiosité puisqu’il s’agit non pas là d’un « podcast » comme indiqué sur la jaquette mais bien d’un audio drama, soif un feuilleton sonore en six épisodes confrontant le bolide, et Captain Cold, à une autre réalité parallèle. On a du mal à voir quels sont les liens avec le film (surtout que Barry Allen est interprété par Max Greenfield), mais l’aventure reste fun, solidement produite et sous-titrée en français.