STARGIRL SAISON 1
Etats-Unis – 2020
Support : DVD
Genre : Série TV, Super-héros
Réalisateurs : Divers
Acteurs : Brec Bassinger, Anjelika Washington, Yvette Monreal, Luke Wilson, Amy Smart, Meg DeLacy, Cameron Gellman, Christopher James Baker, Henry Thomas…
Musique : Pinar Toprak
Durée : 520 minutes
Image : 2.35 16/9
Son : Anglais Dolby Digital 5.1, Français Dolby Digital 2.0
Sous-titres : Français, néerlandais…
Éditeur : Warner Bros.
Date de sortie : 28 avril 2021
LE PITCH
Alors que l’adolescente Courtney Whitmore doit s’adapter à une nouvelle famille, une nouvelle ville et une nouvelle école, elle découvre le secret de son beau-père : il était l’acolyte de Starman de la Justice Society of America. Et lorsque Courtney découvre le bâton cosmique, elle l’utilise pour raviver l’héritage de l’équipe des super-héros disparue depuis longtemps afin d’inspirer une nouvelle génération de combattants du crime.
I’m a teenage super hero
Diffusé l’année dernière sur la plateforme DC Universe, la première saison de Stargirl s’est immédiatement démarquée de ses voisines avec une approche beaucoup plus lumineuse, légère et grand public. Une série de super-héros familiale… Et si ce n’était pas un gros mot ?
A force de leur donner des postures pensantes et profondes comme pour s’efforcer d’en légitimer l’existence et le succès, les adaptations de super-héros, et en particulier chez DC / Warner, ont tendance à perdre de vue la force d’émerveillement qu’ils devraient provoquer. Avec ses cheveux blonds bouclés, sa frimousse de pompom girl, son costume de gymnaste étoilée et son bâton cosmique, la nouvelle Stargirl vient apporter un peu de paillettes dans ce paysage sombre et torturé. Déjà croisé dans Smallville ou Legend of Tomorrows, ce personnage de second plan prend enfin sans envol avec cette série entièrement dédiée, écrite et produite par Geoff Johns. L’un des producteurs habituels des séries DC soit, mais aussi et avant tout le créateur de la version moderne du personnage en 1999 dans Stars and S .T.R.I.P.E.S, qui lui permis alors d’exorciser le décès de sa petites sœur, source d’inspiration première du personnage. Une jeune fille volontaire, joyeuse et pétillante comme une revanche sur la vie que capture magnifiquement l’actrice Brec Bassinger, véritable moteur du programme, qui semble parfois tout droit échappée… d’un épisode de Lois & Clark (j’assume !). Une proposition assez anachronique en définitive, qui revient aux récits de jeunes super-héros partageant leur temps entre la découverte de leurs pouvoirs et les aléas du lycée.
Young Justice
Et les deux se marient parfaitement bien avec d’un côté une plongée constante dans les vieilles légendes de l’âge d’or des comics (quel plaisir d’évoquer et voir la JSA ou les Seven Soldiers of Victory !), et de l’autre une nouvelle génération prête à reprendre le flambeau qui trouve sous le masque un bon moyen d’échapper à leur statut d’outcast (la jeune Yolanda Montez victime d’un fappening…) ou à des situations familiales compliquées. Du grand classique pour une série ado, parfois un peu expéditif à cause d’une dizaine d’épisodes toujours un poil trop courts, mais qui ne tourne jamais le dos entre deux prouesses à quelques touches bienvenues de noirceur, voire carrément des disparitions on ne peut plus brutales. Naïf soit, mais pas crétin, Stargirl réussit à installer une petite troupe de personnages particulièrement charismatiques et attachants, que ce soit les nouveaux Wildcat, Hourman et Dr. Mid-nite, ou que ce soit la famille recomposée de Courtney Whitmore, où la quête du père va trouver une jolie voie avec le beau-père Pat Dugan (le meilleur rôle de Luke Wilson ?) ex sidekick vieillot. Sans en faire trop Stargirl réussit à approcher des sujets plus complexes et s’offre même une bande de vilains, la Ligue d’Injustice, dont le plan de domination mondial n’est pas dénué de bonnes intentions. Joli trait d’union entre les publications d’autrefois et une plus jeune génération de spectateurs, cette première saison profite qui plus est d’un habillage assez luxueux avec une patine photo bien pimpante, des images de synthèses imposantes (le robot de stripe et Solomon Grundy sont loin d’être ridicules) et mêmes des combats bondissants pas kitch pour un sou.
Impossible bien entendu de ne pas penser à une certaine Buffy, elle aussi super-héroïne malgré elle dans une ville paumée pourtant devenu l’enjeu de la sauvegarde mondiale. Et quand on connaît la marge de progression de la série de Joss Whedon, on ne peut que rêver pareil destin pour Stargirl.
Image
Ça sent la sortie technique pour Stargirl en France avec une première saison disponible uniquement en format DVD et sans aucun bonus. Dommage, surtout que les masters SD proposés ici paressent souvent assez ternes et surtout peu adéquates aux ambitions de la série, dont les effets et quelques combats s’approchent clairement des modèles cinématographiques. L’image est ultra propre, la définition fait de son mieux, mais on se sent vite à l’étroit.
Son
Rendu très télé pour la petite stéréo du doublage français. Le Dolby Digital 5.1 de la version anglaise ne fait d’ailleurs pas beaucoup mieux la plupart du temps et ne se réveille en définitive que lors de quelques scènes un peu plus percutantes. Un soupçon de dynamisme mais là encore on aurait été curieux d’entendre ce que donne un DTS Master Audio sur Bluray…
Liste des bonus
Aucun.