ROGER CORMAN, D’APRÈS EDGAR ALAN POE – COFFRET 8 FILMS
The House Of Usher, Pit & The Pendulum, Premature Burial, Tales Of Terror, The Haunted Palace,The Raven, The Tomb Of Ligeia, The Masque Of The Red Death / Etats-Unis, Royaume-Uni / 1960 à 1964
Support : Bluray
Genre : Fantastique, Horreur
Réalisateur : Roger Corman
Acteurs : Vincent Price, Hazel Court, Mark Damon, Myrna Fahey, Harry Elerbe, Eleanor LeFarber, John Kerr, Barbara Steele, Luana Anders, Debra Paget, Lon Chaney Jr., Boris Karloff, Peter Lorre, Basil Rathbone, …
Musique : Les Baxter, Ronald Stein, Kenneth V. Jones, David Lee
Durée : 660 minutes
Image : 2.35:1, 16/9ème
Son : Français & Anglais DTS-HD Master Audio 2.0
Sous-titres : Français
Éditeur : Sidonis Calysta
Date de sortie : 8 novembre 2022
LE PITCH
Huit adaptations des contes, nouvelles et poèmes de l’écrivain Edgar Allan Poe par le réalisateur Roger Corman, …
L’Art du bis
Huit films en quatre ans seulement. Étape essentielle dans la longue carrière de Roger Corman, le cycle Edgar Allan Poe est à la fois une démonstration spectaculaire du talent et de la maîtrise d’un cinéaste qui aurait pu aisément se laisser enfermer dans la production de bandes fauchées pour les drive-ins mais aussi la preuve qu’entre l’âge d’or de la Hammer et de Mario Bava en Europe, le cinéma fantastique américain était loin d’avoir dit son dernier mot et pouvait encore être force d’influence, d’hybridation et de renouveau.
Lorsqu’il présente à Samuel Z. Arkoff et James H. Nicholson, les patrons d’American International Pictures, son projet d’adapter La Chute de la maison Usher, classique parmi les classiques de la littérature romantique américaine, pour un public jeune, en couleurs, en cinémascope et avec un budget un peu plus important que celui généralement alloué aux séries B et Z qui envahissent les drive-ins de province, Roger Corman est déjà un artisan majeur du circuit indépendant. En tant que metteur en scène, il est le géniteur de près d’une trentaine de long-métrages. Ce chiffre peut encore doubler (voire tripler) si on prend en compte ses activités de producteurs et de scénaristes. Il vient également de fonder sa propre société de distribution, The Filmgroup, et n’hésite jamais à faire l’acteur pour économiser quelques précieux dollars sur le casting d’un de ses films. En six ans, l’éphémère ingénieur diplômé de Stanford, dévoré par la passion du 7ème Art, est passé du statut de débutant fauché et amateur à celui de vétéran aguerri et respecté.
Évoquant l’argument imparable de l’arrivée de la télévision en couleurs dans les foyers américains et le risque de voir le public se détourner des salles de cinéma, en plein air ou pas, Corman parvient à convaincre le duo Arkoff/Nicholson de faire preuve de davantage d’ambition pour leurs productions suivantes. L’aura de respectabilité de La Chute de la maison Usher est ainsi l’occasion idéale pour American International Pictures de se payer une nouvelle réputation à peu de frais, tant auprès de la critique que des spectateurs. Deux semaines de tournage, un budget de 300 000 dollars et un box-office qui, en bout de course, s’élève à plus d’un million de dollars. House of Usher est le succès surprise de l’été 1960, Corman avait raison et son pari va lancer une « franchise » au travers de laquelle il s’épanouira en tant qu’artiste mais dont il va avoir aussi le plus grand mal à s’échapper.
Trois enterrements
Avant de lancer l’écriture du scénario de La Chute de la maison Usher, Corman hésite. Sa préférence va au Masque de la Mort Rouge, une autre nouvelle de Poe. Admirateur d’Ingmar Bergman (dont il distribuera les films aux États-Unis quelques années plus tard), le cinéaste craint néanmoins la ressemblance avec Le Septième Sceau et les accusations de plagiat. Il range donc cette idée dans un tiroir sans savoir si elle en ressortira un jour. Il engage alors Richard Matheson, écrivain reconnu et célébré pour « Je suis une légende » et « L’Homme qui rétrécit », et lui confie l’histoire de Roderick Usher, un homme aux portes de la folie, convaincu qu’une malédiction pèse sur sa famille, et séquestrant sa propre sœur dans un manoir décrépit qui s’enfonce peu à peu dans les marais sur lesquels il a été bâti. S’il n’est pas pensé comme un brouillon ou un prototype (puisque Corman n’a pas à l’esprit de lancer un cycle), House of Usher pose pourtant les bases d’un univers à part entier. D’abord, le cinéaste s’entoure d’une équipe de fidèles qui ne le quitteront presque plus. Richard Matheson, bien évidemment, mais aussi la star de l’horreur Vincent Price, ici affublé d’une redingote rouge vif et d’une chevelure blonde platine, le compositeur Les Baxter, le directeur de la photographie Floyd Crosby et le décorateur Daniel Haller. Des collaborateurs indispensables qui l’aident à mettre en image un poème gothique, pop, romantique et psychédélique dans lequel un jeune homme (Mark Damon, reflet du public visé) pénètre par inadvertance et auquel il tente de subtiliser la femme qu’il aime. Remarquable par son usage de la couleur et des tableaux du peintre beatnik Burt Schonberg ou par ses cadres larges et labyrinthiques où se perdent ses personnages, House of Usher se pose en sérieux concurrent des terreurs gothiques de la Hammer et témoigne des valeurs anarchistes de Roger Corman, lequel prend un malin plaisir à observer l’establishment s’autodétruire dans la folie et les flammes.
Toujours scénarisé par Matheson, The Pit & The Pendulum sort à l’été 1961 et s’intéresse cette fois-ci aux horreurs de l’Inquisition espagnole. Dans le rôle de Don Medina, Vincent Price remet une pièce dans la machine à grimaces et partage l’affiche avec Barbara Steele, tout juste sortie du succès du Masque de Démon de Mario Bava et à nouveau confrontée à une vierge de fer. À la thématique de la folie et à une nouvelle scène onirique et bariolée s’ajoute une sombre machination et un engin de torture spectaculaire. Bava, encore lui, y trouvera l’inspiration pour Le Corps et le Fouet. Juste retour des choses.
Dans la même veine que ses prédécesseurs, The Premature Burial tient davantage du calcul économique que d’une volonté réelle de remettre le couvert avec Poe. Ébranlé par l’échec de The Intruder, brûlot antiraciste et chef d’œuvre contestataire vampirisé par un William Shatner fiévreux, le réalisateur et producteur sait qu’il doit retrouver le chemin du succès et vite. S’estimant floué par AIP sur les recettes des deux films précédents du cycle Poe, Corman tente un partenariat avec Pathé Lab mais ces derniers sont rachetés au premier jour du tournage par Arkoff et Nicholson. Énième plongée dans la folie d’un homme convaincu qu’une malédiction plane sur lui, The Premature Burial est cette fois-ci écrit par Charles Beaumont et Ray Milland remplace Vincent Price pour la seule fois dans la série. Très plaisant et bien mené par son casting où se distinguent Hazel Court (qui reviendra pour d’autres adaptations de Poe) et l’habitué Dick Miller, le film peine toutefois à justifier la vengeance de son personnage principal, lequel semble être un double de Corman, lui aussi prisonnier de son système. À défaut de pouvoir y renoncer, il va alors s’employer à le malmener.
À mourir de rire
Plutôt que de lutter pour transformer quelques pages ou quelques vers en un long-métrage, Corman décide avec Tales of Terror de traiter plusieurs histoires sur le mode de l’anthologie, ce qui lui permet au passage d’employer trois fois Vincent Price pour le même film ! Adaptant « Morella », la première histoire est tout en même temps un condensé et un pied de nez aux films précédents puisqu’elle en reprend tous les éléments (manoir à l’abandon, arrivée du personnage dans un environnement hostile, folie, malédiction et vengeance d’outre-tombe) pour les compresser dans des retrouvailles père-fille tragiques, nihilistes et misanthropes. Nettement plus intéressante et significative est l’adaptation du « Chat noir », épicée de quelques éléments de « La Barrique d’amontillado » où un Peter Lorre absolument parfait en ivrogne moqué et cocufié exerce sa vengeance sur un Vincent Price plus cabotin que jamais dans la peau d’un œnologue imbu de sa personne. Corman cède avec délice à un humour noir digne des E.C. Comics des années 50 et joue avec l’image du fameux chat noir, reflet de la mauvaise conscience d’une galerie de personnages forcément peu recommandables. Par contraste, « La Vérité sur le cas de M. Valdemar » étonne par sa simplicité et sa retenue. Alité et réduit à l’état de cadavre aux portes de la décomposition, Price cède le premier plan à Basil Rathbone, ici plus Moriarty que Sherlock Holmes, hypnotiseur et maître chanteur cherchant à épouser de force la belle Debra Paget. Et ce dernier segment de se conclure sur un pur moment d’effroi baroque comme on les aime. Rythmé à la perfection, offrant trois histoires suffisamment différentes les unes des autres tout en assurant leur cohérence par l’emploi d’une envoutante voix-off (Vincent Price, bien entendu, encore et toujours) et d’un ton macabre du plus bel effet, Tales of Terror servira de modèle pour Mario Bava et ses Trois visages de la peur et pour la Amicus et son Train de l’épouvante.
Plus ouvertement orienté vers le grand public, The Raven relève encore d’un cran le curseur de l’humour noir et trahit en un clin d’œil le poème de Poe pour mettre en scène un duel de sorciers campés par Vincent Price, Peter Lorre et Boris Karloff qui anticipe avec plusieurs mois d’avance sur le climax du Merlin l’Enchanteur de Walt Disney. Brillant et moins parodique qu’on a pu le croire, le script de Richard Matheson moque les puissants de ce monde et transforme en farce leurs affrontements pour les beaux yeux d’une courtisane cynique et trompeuse ayant les traits d’Hazel Court. Dans un rôle de jeune premier, Jack Nicholson, alors âgé de 26 ans, se fait remarquer en portant des collants on ne peut plus moulants.
Edgar vs H.P.
Bien plus sérieux que Tales of Terror et The Raven, The Haunted Palace abandonne le second degré mais aussi Edgar Allan Poe puisqu’il s’agit en réalité d’une adaptation d’une nouvelle d’H.P. Lovecraft, à savoir « L’affaire Charles Dexter Ward ». Avec le scénariste Charles Beaumont, Corman en reprend la trame (la possession de Charles Dexter Ward par son ancêtre impie Joseph Curven), les personnages et les aspects les plus marquants, soit le Nécronomicon et les Grands Anciens. Toutefois, Arkoff et Nicholson ne l’entendent pas tout à fait de cet oreille et forcent Corman et Beaumont à rester dans les rails du cycle Poe. Le nom de Lovecraft apparaît certes au générique mais le titre du film est celui d’un poème de Poe dont quelques vers sont repris en ouverture et en clôture. Le scénario et la mise en scène tente également d’établir des ponts entre les univers de Poe et de Lovecraft, grossissant les traits communs de leurs œuvres respectives et notamment les thématiques de l’hérédité, de la malédiction et de la névrose, de la paralysie des sens et du corps face à l’indicible et au surnaturel.
Grâce à l’interprétation très nuancée de Vincent Price, à la photographie de Floyd Crosby, aux décors imposants de Daniel Haller et au très bon score de Ronald Stein, la greffe prend tant et si bien que l’on se demande plus d’une fois à qui The Haunted Palace appartient. Poe ? Lovecraft ? Corman ? AIP ? Cauchemar hybride à la paternité multiple (simple assistant, Francis Ford Coppola s’est retrouvé en charge d’écrire dialogues et scènes additionnelles), The Haunted Palace met un terme à l’aventure américaine du cycle Poe. En s’envolant avec son équipe pour la Perfide Albion, Corman ramène l’auteur sur la terre de ses ancêtres et peut enfin lâcher le chef d’œuvre qu’il gardait en lui depuis le tout début.
La Peste, l’Abbaye et les héritiers de Poe
Longtemps ajourné, The Masque of the Red Death voit enfin le jour en Grande-Bretagne où AIP espère bénéficier de juteux avantages fiscaux. Très pointilleux sur le scénario, Corman valide une version révisée du traitement de Charles Beaumont, complétée par R. Wright Campbell qui l’enrichit d’une sous-intrigue adaptant la nouvelle « Hop-Frog ». Avec un budget légèrement revu à la hausse, une semaine de tournage supplémentaire (que le réalisateur, un peu moqueur, justifie par la lenteur des équipes anglaises) et l’expérience d’une figuration rompue à l’exercice du film en costumes, le sinistre bal du Prince Prospero, noble italien et sataniste convaincu espérant échapper à la peste à l’abri des murailles de son château, atteint des sommets de noirceur et flirte avec la perversité des œuvres du Marquis de Sade. Festin pour les yeux par la grâce de la photographie d’un jeune prodige nommé Nicolas Roeg, The Masque of the Red Death est une allégorie puissante sur la fin d’un monde, bouffi d’orgueil et rongé par son inhumanité. Corman fait du Moyen-Âge le reflet de son époque, colorée et séduisante mais pourrie de l’intérieur. Vincent Price et Hazel Court y trouvent leur plus beau rôle.
Toujours mis en boîte sur les terres de William Shakespeare et des Beatles, The Tomb of Ligeia est le premier (et le dernier) film du cycle a bénéficié d’un tournage en extérieur, dans et autour des ruines du prieuré de Castle Acre dans le comté de Norfolk, un site particulièrement cinégénique datant du XIème siècle. Corman met un point final à ses adaptations de Poe sur une note particulièrement mélancolique et colle au plus près à la poésie morbide de l’écrivain. Et même si Vincent Price est un peu trop âgé pour jouer un veuf emo-goth d’une vingtaine d’années tel que le souhaitait le scénario de Robert Towne, sa prestation sensible colle parfaitement avec le double rôle d’Elizabeth Sheperd.
Roger Corman en route vers de nouveaux horizons, AIP va bien tenter de prolonger la franchise Poe, notamment en 1969 avec The Oblong Box, toujours avec Vincent Price, mais sans le succès attendu. The Masque of the Red Death fera pour sa part l’objet d’un double remake en 1989. Le premier, produit par Corman et réalisé par Larry Brand et Jeffrey Delman avec l’immortel Adrian Paul en Prince Prospero, et le second orchestré par Harry Alan Towers et Avi Lerner avec un duo Frank Stallone / Herbert Lom pas piqué des hannetons. Ce dernier film vient d’ailleurs compléter un autre cycle Poe chapeauté par Towers et entamé avec Buried Alive de Gérard Kikoïne et un The House of Usher d’Alan Birkinshaw, du bis typique des années 80. Parmi ces héritiers plus ou moins légitimes, citons enfin la version de Stuart Gordon, papa de Re-Animator, de The Pit & The Pendulum, animée par Lance Henriksen et Jeffrey Combs. À l’image de ses anti-héros, Poe ne meurt donc jamais.
Image
Huit copies toutes très différentes les unes des autres. The Pit & The Pendulum et The Haunted Palace se révèlent être les moins convaincantes malgré une tenue générale assez correcte. La première souffre de nombreux points blancs et autres accrocs de pellicule tandis que la seconde exhibe un bruit vidéo assez gênant et parfois très visible sur les visages plongés dans la pénombre des différents protagonistes. Tout à fait à l’opposé, le superbe master restauré en 2021 par la fondation de Martin Scorsese (contrastes, couleurs et piqué au top !) bénéficie à la réédition de The Masque of the Red Death et renvoie le DVD jusqu’alors disponible aux oubliettes. Les autres films se situent entre ces deux extrêmes, allant du très bon (Fall of House Usher) au moyen (The Raven) mais avec une impression générale assez terne, la faute à une colorimétrie aux intentions respectueuses mais à la compression vacillante. Le passage à la caisse se justifie amplement, les vieilles galettes DVD ne font pas une seule seconde le poids mais on pouvait tout de même attendre un peu mieux.
Son
Du souffle, de la saturation et quelques craquements qui n’ont rien à voir la vétusté de le sinistre demeure de Don Medina s’invite sur les pistes sonores de The Pit & The Pendulum. Ce qui n’est heureusement pas le cas pour les autres films dont les mixages en DTS-HD profitent pour l’essentiel aux superbes bandes originales de Les Baxter et Ronald Stein et au timbre de voix ensorcelant de Vincent Price. Un excellent rendu général donc et, pour les amoureux de version française et malgré le sacrilège, les doublages de The Masque of the Red Death et The Tomb of Ligeia sont de fort belle tenue.
Interactivité
Sobre mais élégant, le packaging renferme plus d’un trésor en dépit de quelques frustrations inévitables. Marc Toullec offre sa plume érudite pour un livret d’une centaine de pages nommé « Les démons de l’esprit » et le très bon documentaire d’Alex Stapleton « Le monde de Corman : les exploits d’un rebelle à Hollywood », diffusé à Cannes puis sur Arte, et dressant un portrait enamouré du producteur/réalisateur a droit à son propre DVD (on aurait préféré un blu-ray et la possibilité de se débarrasser du doublage sur les interviews mais bon). Chaque film a droit à une nouvelle présentation, assurée soit par Christophe Gans et sa cinéphilie contagieuse et enjouée, soit par le très sage mais tout aussi passionnant Olivier Père. Sont également repris certains bonus des DVD autrefois sortis sous la bannière de MGM avec des interviews de Roger Corman en personne, de Richard Matheson, des featurettes ainsi qu’une scène coupée pour The Pit & The Pendulum, un prologue tourné spécialement pour sa diffusion sur le petit écran. Également sortis des archives des éditions précédentes, des bandes-annonces et des entretiens avec Vincent Price, Bertrand Tavernier, Patrick Brion Alain Schlokoff et Joe Dante viennent compléter une liste de suppléments assez conséquente. Les beaux efforts de Sidonis Calysta pour offrir aux fans un coffret luxueux et digne du support sont là et peuvent être salués mais il manque la richesse et la diversité des interactivités des galettes US de Scream Factory, lesquels offraient des commentaires audio et des entretiens inédits ainsi que des montages alternatifs pour certains films.
Liste des bonus
La Chute de la Maison Usher : Présentation par Christophe Gans (2022, 46 minutes) / Interview de Vincent Price (1986, 11 minutes, VOST) /Bande-annonce La Chambre des tortures : Présentation par Olivier Père (2022, 25 minutes) /
Séquence TV ajoutée (5 minutes, VOST) / Bande-annonce / L’Empire de la terreur : Présentation par Olivier Père (2022, 19 minutes) / Bande-annonce / L’Enterré vivant : Présentation par Olivier Père (2022, 19 minutes) / Hommage à Roger Corman par Bertrand Tavernier et Joe Dante (2022, 12 minutes) / Interview de Roger Corman (2002, 9 minutes, VOST) / Bande-annonce / La Malédiction d’Arkham : Présentation par Patrick Brion (2022, 7 minutes) / Présentation par Christophe Gans (2022, 42 minutes) / « Un autre Edgar Poe » de Greg Carson (« A Change of Poe », 2003, 11 minutes) / Bande-annonce (2 minutes) / Le Corbeau : Présentation par Olivier Père (2022, 25 minutes) / « Richard Matheson, raconteur d’histoires » de Greg Carson (« Richard Matheson, Storyteller », 2003, 6 minutes, VOST) / « Corman et la comédie de Poe » de Greg Carson (« Corman’s Comedy of Poe », 2003, 8 minutes, VOST) / Bande-annonce / / La Tombe de Ligeia : Présentation par Bertrand Tavernier (34 minutes) Présentation par Olivier Père (2022, 23 minutes) / « Souvenirs de Roger Corman par Joe Dante » (2022, 14 minutes, VOST) / Bande-annonce / Le Masque de la mort rouge : Présentation par Olivier Père (2022, 34 minutes) / Présentation par Alain Schlokoff (2009, 14 minutes) / « Roger Corman derrière le masque » : interview (« Roger Corman Behind the Masque », 2002, 18 minutes, VOST) / « Roger Corman et le cinéma fantastique » par Éric Paccoud (2022, 9 minutes) / Bande-annonce / DVD bonus : Documentaire « Le Monde de Corman, les exploits d’un rebelle à Hollywood » de Alex Stapleton (« Corman’s World: Exploits of a Hollywood Rebel », 2011, 86 minutes, VOST).