RESIDENT EVIL : DEATH ISLAND
Biohazard: Death Island – Japon – 2023
Support : UHD 4K & Bluray
Genre : Animation, Action, Horreur
Réalisateur : Eiichirō Hasumi
Acteurs : Kevin Dorman Matthew Mercer, Erin Cahill, Stephanie Panisello, Nicole Tompkins, Bill Butts…
Musique : Rei Kondoh
Durée : 91 minutes
Image : 2.39 16/9
Son : DTS-HD Master Audio 5.1 Anglais, Français, Espagnol…
Sous-titres : Anglais, Français, Espagnol…
Éditeur : Sony Pictures Home Entertainment
Date de sortie : 2 août 2023
LE PITCH
L’agent de la DSO, Leon S. Kennedy, est en mission pour sauver le Dr Antonio Taylor de ses ravisseurs, lorsqu’une femme mystérieuse contrecarre sa poursuite. Pendant ce temps, l’agent du BSAA Chris Redfield enquête sur une épidémie de zombies à San Francisco, dont la cause de l’infection ne peut être identifiée. La seule chose que les victimes ont en commun est qu’elles ont toutes visité l’île d’Alcatraz récemment. Suite à cet indice, Chris et son équipe se dirigent vers l’île, où de nouvelles horreurs les attendent.
Umbrella Corporation is Back
Six ans après Resident Evil : Vendetta et le bide de Resident Evil: Infinite Darkness qui aura succombé aux attaques de zombies après une seule saison (une habitude chez Netflix), Capcom nous renvoie à Racoon City avec un 5e film animé en images de synthèse : Resident Evil: Death Island. L’occasion pour les fans de la licence qui n’auront pas eu le plaisir de découvrir le film en salles de retrouver leurs héros qui une fois de plus devront faire face à une nouvelle attaque bioterroriste.
Tout commence à bord d’un fourgon d’Umbrella emmenant plusieurs membres de l’UBCS (une branche de l’armée privée d’Umbrella Corporation composée de mercenaires, de repris de justice et d’anciens soldats soviétiques) à Racoon City afin d’évacuer les cadres de la société ayant également pour consigne de laisser les civils sur place et d’employer la force en cas de besoin. Bien entendu rien ne se passera comme prévu comme nous le comprenons rapidement en voyant les troupes contaminées… Suite à cette intro annonçant clairement la couleur pour la suite il est temps de mettre le cap vers San Francisco où nous retrouvons les différents protagonistes agissant maintenant pour différentes entités : Léon (DSO), Jill (BSAA), Chris (BSAA), Claire (TerraSave) et Rebecca (BSAA). Un casting 4 étoiles que les fans idéalisent en attendant les premières annonces officielles du neuvième opus canonique de la saga.
Alors que Léon tente de sauver le Dr Antonio Taylor (tentative qui se soldera par un échec suite à un affrontement avec une jeune femme mystérieuse), Claire est contacté suite à la découverte du cadavre d’un orque qui a été attaqué par un créature d’origine inconnue (petite réf sympathique qui vous fera penser aux globster de Resident Evil: Révélations), Chris, Jill et Rebecca sont amenés à enquêter sur une mystérieuse épidémie provoquée par un nouveau variant du virus-T et ayant déjà fait douze victimes. Rien ne semble les relier hormis une visite de la célèbre prison d’Alcatraz. Contre toute attente les différentes affaires sur lesquelles travaillent nos héros et ils devront une fois sur place faire face à une menace bien plus grande qu’ils n’auraient pu l’imaginer…
Le soulèvement des Armes Bio Organiques
Se déroulant principalement à huit clos ce qui pourra en décevoir certains, Resident Evil: Death Island apporte cependant avec lui son lot de nouveautés. Malgré un bestiaire qui manque un peu de diversité, les zombies versions 2.0 surprennent par leur comportement parvenant à se déplacer rapidement, étant devenus les as de l’esquive tout en redoublant d’agressivité. Mais la grosse surprise reste les lickers qui sont désormais amphibiens. Visuellement terrifiants mais peu présents à l’écran, ils vous surprendront lors du passage des égouts qui propose une belle référence à Alien 3 que nous vous laissons le plaisir de découvrir ne serait-ce que pour la qualité des effets 3D…
L’histoire en elle-même se veut intéressante et nous offre un spectacle divertissant mais qui souffre de quelques longueurs. On regrettera l’absence de flashback concernant le passif des différents personnages ce qui aurait amené un peu plus de profondeur au récit tout en nous rappelant le traumatisme que chacun a vécu. L’histoire de Dylan (l’antagoniste) de son côté tient la route proposant un vilain qui sort des sentiers battus et couplée au personnage de Maria et au stratagème qu’il a mis en place avec Antonio Taylor offre au spectateur un concept original et qui évite un côté redondant que l’on pouvait appréhender. Finalement le pari de la prise de risque est réussi avec les bio-drones (qui ressemblent à des moustiques miniatures) permettant de contrôler l’infection à distance ce qui nous ramène également à l’évolution du monde dans lequel nous vivons…
Sans pour autant surpasser Vendetta considéré comme le meilleur film d’animation de la saga, ce cinquième opus propose un divertissement de qualité réunissant enfin les différents protagonistes et bénéficiant également de l’animation CG la plus réussie grâce à la technologie actuelle.
Image
En termes d’image, le disque UHD creuse nettement l’écart avec la haute-définition traditionnelle. Les couleurs et reliefs sont assez saisissants ce qui permet de profiter pleinement de la qualité du film qui en bluray reste également de bonne facture pour les cinéphiles hésitant à mettre le prix.
Son
En VF comme en VO, le DTS HD est assez fluide et nous permet de profiter d’un son généreusement prononcé durant les séquences de combat et de poursuites. La dynamique est constamment soutenue, nerveuse et assez spectaculaire.
Interactivité
Assez sage dans l’ensemble, la section bonus est tout de même bien fournie proposant la traditionnelle genèse mais aussi un reportage intéressant sur l’aspect motion capture du film et un documentaire axé sur le retour de Jill et une galerie d’artwork qui devrait ravir les fans.
Liste des bonus
Genèse de Death Island (9), Motion Capture Set Tour (6), Designing Death Island (7), Jill Valentine The Return (13), Voicing Death Island (6), The Birth of Death Island (6), Design Gallery.