NOËL BLANC
White Christmas – Etats-Unis – 1954
Support : UHD 4K & Bluray
Genre : Comédie musicale
Réalisateur : Michael Curtiz
Acteurs : Bing Crosby, Danny Kaye, Rosemary Clooney, Vera-Ellen, Dean Jagger…
Musique : Irving Berlin
Durée : 120 minutes
Image : 1.78 16/9
Son : DTS-HD Master Audio 5.1 et Mono Anglais, Dolby Digital mono Français, Allemand, Espagnol, Italien…
Sous-titres : Anglais, Allemand, Espagnol, Français, Italien, Japonais…
Editeur : Paramount Pictures France
Date de sortie : 04 décembre 2024
LE PITCH
Une fois démobilisés, deux anciens G.I. décident de monter un show dansant et chantant. Le succès est au rendez-vous et leur tournée met sur leur route un duo de deux sœurs artistes elles aussi. Au gré des représentations, leur idylle semble inévitable.
La La Land
Les infos vous mettent le bourdon ? La morosité vous gagne ? Rien de tel, alors, que se replonger dans l’univers merveilleux et sans heurts du Hollywood des années 50. Car si la proposition d’un spectacle flamboyant, animé d’une générosité formelle imparable ne se refusait déjà pas à l’époque, il a plus que jamais sa raison d’être aujourd’hui. Alors installez- vous confortablement dans votre canapé, pelotonnez-vous sous les plaids en famille et appuyez sur play.
Bob et Phil sont de sacrés chanteurs et danseurs. Des artistes accomplis. Et même au front, à quelques mètres des lignes allemandes, à l’occasion du départ de leur général, ils organisent un petit spectacle qui met en joie tout le bataillon. Une fois démobilisés, l’évidence fait qu’ils se retrouvent ensemble sur les planches, dans un duo qui fait sensation. Et lorsque Phil confesse à Bob qu’il aimerait bien leur trouver chaussure à leur pied, un duo de sœurs aussi talentueuses que ravissantes, arrive bien évidemment dans leur vie. Alors qu’ils décident de faire un bout de chemin ensemble, le destin les fait atterrir dans une auberge tenue par leur ancien général. Alors que Noël approche, ils décident d’y organiser un spectacle.
La vie est belle
Noël Blanc est le parfait spécimen de films que pouvait produire Hollywood dans les années 50. Une proposition généreuse et classieuse ne s’encombrant d’aucun sous-texte particulier dans le seul but de divertir. Le projet idéal pour oublier les affres d’une guerre mondiale encore trop présente dans les esprits. Une guerre qui ouvre d’ailleurs le film, dans un décor de studio absolument magnifique, et permet dès l’introduction de noter le talent de technicien hors pair de Michael Curtiz. Devant sa caméra, Bing Crosby et Danny Kaye, au firmament de leur gloire, livrent des prestations dans la plus pure tradition de l’époque. Bientôt rejoints par les talentueuses Vera-Ellen et Rosemary Clooney (mère de), leurs pendants féminins, qui ne déméritent pas. Les morceaux chantés et dansés s’enchainent alors presque sans temps mort, ne laissant qu’une place congrue pour l’idylle se mettant doucement en place. Car au-delà de l’histoire des personnages, finalement assez anecdotique, c’est bien les numéros qui intéressent Curtiz et qui sont le cœur battant du film. Des prestations écrites et composées par Irving Berlin, qui pioche d’ailleurs l’introduction du film dans son histoire personnelle. Des compositions aux textes flirtant avec la comédie et la romance, cocktail parfait pour ce genre de spectacle. Le tout étant donc rythmé, pendant deux heures tout pile, par une avalanche de situations promptes au spectacle et aux bons sentiments, jusqu’à sa conclusion et son Noël blanc annoncé.
Si certains pourront y trouver le temps long, d’autres se perdront assurément dans ses décors de carte postale, d’amour idéal et de belle vie rêvée. La promesse d’un Hollywood dénué de tout cynisme dont l’époque nous paraît aujourd’hui bien lointaine.
Image
Un master UHD absolument incroyable, fourmillant de détails par milliers, et qui rend l’immersion quasi instantanée dès la première scène ; les couleurs sont chatoyantes, avec cette incomparable patine héritée du technicolor ; les contrastes saisissants, entre noirs profonds et blancs immaculés. Quant au fameux grain de la pellicule argentique d’origine, il a presque entièrement disparu mais tout en concédant à l’image une réelle chaleur résiduelle qui fait toute la différence. Du très très bon boulot.
Son
Paramount a eu la très bonne idée de proposer la bande son du film dans un DTS-HD Master Audio sur 6 canaux de très très bonne tenue, tout en laissant aux puristes la très prisée mono d’origine. Les autres langues n’hériteront que d’un simple mono Dolby mais en tout point excellent également. Mais pour une expérience la plus immersive possible, inutile d’insister sur le fait que le film DOIT être apprécié dans sa langue d’origine.
Interactivité
Absolument aucun bonus et c’est bien dommage. A noter, également, que Paramount a fait le choix de ne pas sous-titrer les chansons. Un choix étrange, d’autant que la plupart des textes s’inscrivent, évidemment, dans la narration du film. Les anglophiles n’auront mal à s’en sortir, les autres un peu moins.
Liste des bonus
Aucun.