HITCHCOCK EN 10 FILMS : AUX ORIGINES DU MAÎTRE DU SUSPENS

The Ring, The Farmer’s Wife, Champagne, Juno and the Paycock, The Manxman, Blackmail, Murder!, The Skin Game, Rich and Strange, Number Seventeen – Royaume-Uni – 1928 / 1932
Support : Bluray
Genre : Comédie, Thriller, Drame, Policier
Réalisateur : Alfred Hitchcock
Acteurs : Carl Brisson, Lillian Hall-Davis, Ian Hunter, Jameson Thomas, Betty Balfour, Jean Bradin, Ferdinand von Alten, Anny Ondra, Malcolm Keen, John Lingden, Sara Allgood, Edward Chapman, Herbert Marshall, Norah Baring, Phyllis Konstam, Edmund Gwenn, Jill Esmond, Henry Kendall, Joan Barry, Percy Marmont, Leon M. Lion, Anne Grey, John Stuart…
Musique : Antonio Coppola, Neil Brand, Jon C. Mirsalis, Ben Model, Stephen Horne, Andrew Simpson, Moritz Eggert, Stereopop Orchestra, , Jimmy Cambell, Reginald Connelly, John Maxwell, Adolph Hallis.
Image : 1.33 16/9
Son : Anglais DTS HD Master Audio 2.0 mono
Sous-titres : Français
Durée : 947 minutes
Editeur : Carlotta Films
Date de sortie : 15 avril 2025
LE PITCH
Entre 1927 et 1932, Alfred Hitchcock tourne dix longs-métrages aux studios d’Elstree, chez British International Pictures. Ces années décisives marquent sa rencontre avec le cinéma parlant, en 1929, après une série d’œuvres célébrant l’apogée du muet, où le réalisateur, nourri d’influences multiples, peaufine son art de la narration visuelle. L’utilisation inventive et expressionniste du son permet dès lors à Hitchcock d’élargir le champ des possibles : le médium du cinéma deviendra pour lui un terrain de jeu inépuisable.
À pas de géant
Considéré souvent comme l’un des grands maitres du cinéma américain, et en particulier l’un des plus grands orchestrateurs du suspens sur grand écran, Alfred Hitchcock n’avait pourtant bien entendu pas débuté sa carrière à Hollywood. Dès les années 20, dans son Angleterre natale, il était considéré comme l’un des cinéastes les plus importants de sa génération. Retour en 10 films (et des tonnes de bonus) sur une « première période » peut-être plus chaotique, parsemée de genres inattendus, de commandes, d’échecs, mais aussi déjà d’œuvres fascinantes et d’expérimentations impressionnantes.
Ce qui marque immédiatement avec les films anglais d’Alfred Hitchcock, c’est la variété des genres abordés. Si rapidement après son arrivé aux USA il va imposer définitivement sa griffe de spécialiste du thriller sous toute ses formes (du récit policier au quasi-film d’horreur), il n’a là pas forcément les mêmes coudées franches. Il n’a en cette fin des années 20, pas encore totalement défini son style et totalement ciblé le cinéma qui l’inspire le plus. Surtout, malgré quelques premiers succès très remarqués (dont l’excellent The Lodger faisant apparaitre pour la première fois dans son cinéma un serial killer et un innocent accusé à tort), il est encore assujetti aux désidératas de son studio de production, la British International Pictures. Il réussit a apporter lui-même quelques sujets, mais d’autres lui seront imposés, et il doit travailler avec des budgets se réduisant d’années en années en plus de devoir accepter les suggestions de casting ou les remaniements habituels de montage. Cela ne veut pas dire systématiquement que les commandes seront des objets inintéressants. Ainsi The Manxman (ou L’Homme de l’île de Man) adapté d’un grand roman à succès de Hall Caine déjà adapté à l’écran en 1916, s’avère un grand mélodrame plutôt réussi autour d’un triangle amoureux plein d’incompréhensions et de pressions d’une société morale, où sans grandes effusions le réalisateur impose son savoir-faire dans les compositions de plans célébrant les décors naturels et une direction d’acteurs très réussie. Il est cependant nettement plus inspiré pour son Le Masque de cire (ou Le Ring), jouant là encore sur le concept du ménage à trois, mais cette fois-ci dans le petit monde forain puis celui dans le milieu professionnel de la boxe. Les scènes de foules en ouverture sont des petits bijoux de construction, la mise en scène ne cesse de surprendre par ses mélanges de réalisme anglais et de surréalisme allemand (effets de surimpressions et symboliques presque freudiennes) et le tout laisse K.O. après un match sur le ring de dix minutes au découpage acéré ou comme dans un Rocky tous les enjeux se cristallisent avec intensité.
L’art de l’image
Il faut dire que la grammaire du cinéma premier, soit avant l’arrivé du son, sied à merveille à un cinéaste capable de sublimer une comédie de mœurs aussi théâtrale que Laquelle des trois ? et son riche propriétaire prêt à tout pour trouver une nouvelle épouse ou le conte moral et déluré A l’Américaine où une fille de riche trop frivole découvre, grâce aux traquenards de son père, la vacuité de son comportement et la dureté de la vie. Hitchcock préférait largement le premier au second, mais tous deux s’avèrent très efficacement brossés et toujours parsemés de petite trouvailles de réalisation, que ce soit une cristallisation de toutes les femmes projetées en cette petite servante que le bonhomme n’avait jamais osé envisager jusque-là dans l’un, ou cette rêverie plaçant la jeune face aux dangers de sa vie dissolue (soit une tentative de viol) dans le second. D’une certaine façon, la quintessence de cet art, sera atteint avec ce qui reste comme son dernier film muet, mais aussi le premier film parlant britannique : Chantage. Une œuvre majeure dans tous les sens du terme puisqu’elle s’intègre déjà parfaitement dans le corpus de l’œuvre du cinéaste en abordant le portrait d’une jeune femme prise au piège par le meurtre qu’elle a commis pour échapper à l’agression d’un artiste très mal intentionné. Elle sera protégée par son policier de fiancée, posant constamment la question de la culpabilité et de la légitimité du crime. Le portrait de cette pauvre Alice (magnifique interprétée par Alice White) est étonnement moderne, tout comme le traitement cathartique de la scène du crime (montée en tension et utilisation virtuose du hors-champs) et bien entendu cette première grande scène de traque sur le toit et les galeries du musée (en trompe-l’œil), véritable climax avant l’heure. Un projet initialement prévu pour une œuvre muette où tout l’art d’Hitchcock éclate à chaque plan, mais qui dû être modifié en cours de route pour devenir un « talkie ». Plutôt que de subir la contrainte technique, le réalisateur décida immédiatement de le dompter, rejouant intégralement certaines scènes, mais revoyant aussi la construction des scènes et leur découpage, et surtout se montrant déjà des plus habiles pour utiliser le son comme nouveau vecteur de la tension : une petite chansonnette qui annonce déjà tout le drame à venir ou ce mot « couteau » qui semble jaillir de plus en plus brutalement d’une conversation anodine pour mieux accuser la protagoniste. Visionnaire pour le moins.
Le crime se met à payer
Il peut paraitre étonnant de voir que les premières années du cinéma parlant ne seront pas forcément des plus simples pour le cinéaste qui va se fourvoyer ensuite par deux fois dans le simple exercice du théâtre filmé avec le drame irlandais rustique terriblement figé Junon et le paon et un The Skin Game fustigeant anciens et nouveaux riches autour d’une propriété qui attirent toutes les convoitises et les coups-bas, essentiellement sauvée par une séquences de vente aux enchères d’une nervosité étonnante. Il faut dire que les premiers systèmes de captation sonore étaient particulièrement lourds, mais aussi que la nouveauté poussait les spectateurs et les studios vers les spectacles bavards. On sent le monsieur déjà bien plus à l’aise dans le plutôt léger A l’est de Shanghai, comédie suivant un couple marié s’embarquant enfin pour la croisière de ses rêves, mais qui entre mal de mer, tromperies et naufrages finira bien entendu par se retrouver. Les experts disent qu’il y a ici beaucoup d’Alfred et d’Alma dans ce double portrait amusé, mais parfois aussi un peu grave, sur la durabilité du couple, ceci expliquant la douce sincérité qui s’échappe du film et l’inspiration visuelle ressentie sur quelques scènes retrouvant le temps de quelques plans le maniérisme du muet. Mais le Hitchcock à venir n’est certainement pas perdu de vue, comme en attestent le sobrement intitulé Meurtre, suivant un acteur tentant d’innocenter une jeune femme condamnée à mort en remontant lui-même le fil de l’enquête en utilisant, justement, son art de la scène, et l’exercice de style Numéro 17, rejouant à sa façon les codes du whodunit dans une maison abandonnée sculptée par les ombres et les faux coupables, avant de s’achever par une spectaculaire poursuite en train (miniature). Il est là, mais à l’étroit, en particulier dans ce dernier film pour la British International Pictures, au budget réduit à peau de chagrin (d’où l’éclairage en lumière directe), d’une durée d’à peine une heure, et qu’il aurait même sabordé consciemment en rendant le script totalement nébuleux.
Hitchcock clôturera alors son contrat avec la société de production et après un désormais invisible Le Chant du Danube (une comédie musicale !) ce dernier achèvera définitivement sa mue en signant coup sur coups L’Homme qui en savait trop et Les 39 marches. Mais là c’est une autre, et plus longue encore, histoire.
Image
Dix films exceptionnels sont donc réunis ici, mais tous n’ont pas connu la même histoire et n’ont certainement pas été conservés dans des conditions idéales. Les quatre films muets ont même parfois été considérés comme plus ou moins perdus, puis retrouvés. Ainsi Laquelle des trois ? et The Manxman, assez proches de leurs négatifs respectifs, s’en sortent plutôt bien malgré des défauts de pellicules toujours visibles, avec des définitions bien soutenues, une certaine finesse dans les détails et une stabilité très agréable. Le Masque de cuir et A l’américaine sont un peu plus juste, tiré de contretype de sécurité pour le premier et d’un second négatif (avec uniquement des plans alternatifs) pour le second, entrainant un rendu plus flou et épais. L’ensemble est cependant très agréable et plutôt appréciable avec des master 2K tirés vers le haut.
Ils sont forcément bien moins impressionnants que les quatre restaurations inédites de Chantage (version muette), Junon et le paon, A l’est de Shanghai et Numéro 17, issus de scans 4K des négatifs nitrates originaux ou de contretypes de première génération par le laboratoire britannique Silversalt. Les copies sont ravissantes, voir impressionnantes, dans leur mélange de superbes argentiques avec un relief inédit mais préservent l’aspect brut et granuleux de premières heures du cinématographe. Le tout s’avère qui plus est très stable, en particulier dans les contrastes noirs et blancs. Quelques restes de griffures et autres altérations du temps persistent mais rien de vraiment étonnant ni gênant. A noter que la version sonore de Chantage, composée de nombreux plans alternatifs et de séquences exclusives se montre un cran en dessous de la version muette, puisque la copie originale fut déjà construite à partir de tirage du négatif de l’autre. Les fluctuations sont visibles à quelques occasions et le piqué est plus sur la retenue, mais cela reste un très bon master tout de même.
Reste enfin les moins heureux Meurtre et The Skin Game reprenant plus ou moins d’anciens master HD et qui doivent composer avec des sources bien abimées et des tirages initiaux déjà assez maladroits (gondolements, flous plus marqués…) sans réelles améliorations numériques. Tout à fait regardable, mais très en deçà du reste du programme.
Son
Un joli travail a été effectué sur les films parlant, tous issus des années pionnières, avec des restitutions assez soignées et plutôt confortables, surtout si on prend justement en compte leurs années de production. On peut d’ailleurs apprécier directement d’années en années les améliorations techniques de la captation et du mixage, avec des voix qui se font de plus en plus claires et égales, et des timbres de plus en plus naturels. On entend encore forcément quelques chuintements, petits vrombissements ou grésillements, mais là encore c’est parfaitement excusable.
Les œuvres muettes sont illustrées par des bandes originales assez récentes et profitent pleinement de la limpidité du DTS HD Master Audio 2.0. Si Le Masque de cuir se contente d’une jolie partition piano de Antonio Coppola, les autres laissent le choix à chaque fois entre deux propositions.
Interactivité
Coffret monstre par son programme principal mais aussi par son impressionnante section bonus, Hitchcock en 10 films est bien entendu un objet indispensable pour tous les cinéphiles. Le petit coffret cartonné ne paye pas forcément de mine mais celui-ci contient un élégant digipack regroupant les 7 bluray (contre 10 pour l’édition anglaise, sans impact sur l’encodage) ainsi qu’un excellent livret. Une compilation d’articles et d’analyses de spécialistes, historiens et critiques britanniques qui explorent les cinq années passées par le cinéaste au sein de la British International Pictures, entre commandes plus ou moins appréciées, projets plus ou moins personnels, mais aussi et avant tout une constante progression technique et une affirmation considérable de son style. On y trouve aussi un article sur la première restauration en 2012 des films muets, et la difficulté de retrouver et reconstituer les versions les plus completes. Une lecture passionnante.
Passons désormais aux disques Bluray où effectivement chaque film doit se contenter sur son disque de simples galléries de photos, quand disponibles, Carlotta ayant préféré regrouper l’essentiel des bonus sur un disque dédié. Celui-ci regroupe alors tous les extraits pertinents tirés des incontournables, et fameux, entretiens Hitchcock / Truffaut, où le cinéaste revient parfois de manière très acerbe et donc très brève, sur certaines de ces réalisations, mais sait faire preuve de beaucoup de didactisme et d’humour à l’occasion. On croise aussi des interventions des compositeurs Neil Brand et Stephen Horne qui évoquent tout autant leur travail de créateurs d’accompagnement pour les films muets en présence et en général, que les films eux-mêmes, leurs tonalités, leurs thèmes et leurs atmosphères. Les analyses de l’historien du cinéma Charles Barr sur A l’américaine, Junon et le paon et à L’Est de Shanghai, se font beaucoup plus précises et d’autant plus intriguant qu’elles se consacrent à chaque fois à des œuvres souvent jugées mineures. Dans le même ordre d’idée, l’auteur universitaire Davina Quinlivan livre une analyse complète du corpus par le biais de ses personnages féminins et leurs traitements par le cinéaste, avec toujours une mise en perspective avec l’ère hollywoodienne. On croise ensuite une conversation tout à fait intéressante autour de l’impact d’Alma Reville, aussi bien dans la vie personnelle d’Hitchcock (elle fut son épouse) que dans son travail (elle fut assistante réalisatrice, productrice, monteuse…), et plus largement sur son influence dans les choix des sujets, le réalisme des personnages féminins et la minutie de la mise en scène.
Du coté des archives, le programme contient deux extraits d’un long entretien audio avec Ronal Neame, réalisateur de L’Aventure du Poséidon ou du Dossier Odessa, qui était justement en apprentissage aux studios d’Elstree dans ces années là et qui croisa « un jeune prodige » sur le plateau de Laquelle des trois ? Si la première intervention donne surtout le pouls d’une époque, la seconde est beaucoup plus précieuse puisqu’elle revient sur la révolution Chantage et le bouleversement du parlant. Pour le même film, on dégotte aussi un essai sonore que Hitch fait passer en personne à Anny Hondra (elle sera finalement doublée sur le film). Meurtre de son côté est accompagné d’une fin alternative comprenant surtout deux scènes non conservées dans le montage final et développant plus ouvertement la romance entre les protagonistes, ainsi que de Mary, version alternative du film tournée intégralement en allemand avec d’autres acteurs (Alfred Abel, Olga Tschechowa, Paul Graetz…) et présenté dans une copie tout à fait correcte. Une curiosité, au montage resserré d’une vingtaine de minutes, qui témoigne de certaines habitudes de ces années là pour draguer les marchés étrangers.
Reste la pièce de résistance, Becoming Hitchcock, long métrage documentaire écrit par Laurent Bouzereau célèbre pour ses nombreux bonus et making of produit pour les œuvres de Spielberg, De Palma, mais aussi bien entendu Hitchcock qu’il a accompagné tout au long des sorties Universal et par trois livres références. En prenant comme point central le film pivot Chantage, le fameux passage du muet au parlant, l’utilisation de techniques narratives diverses et des thèmes qui annoncent déjà le futur « maitre du suspens » le document englobe rapidement toute la période anglaise du cinéaste pour effectuer de nombreux parallèles avec ses films les plus célèbres et souligne, déjà, l’impressionnante inventivité du bonhomme, tout autant que ses obsessions (le crime, la blonde, la nourriture…) déjà plus ou moins présentes. Les analyses et propos sont toujours pertinents, et surtout très agréablement pédagogiques, mettant en parallèle de manières claires et accessibles les différents éléments évoqués (mise en scène, montage, photographie, trucages…). Une réussite.
Liste des bonus
Livret de 64 pages, Becoming Hitchcock (2024, 72’), Mary (1931, 78’), Galleries de photos, Bandes-annonces.
« Le Masque de cuir » : « Une musique fracassante » : Entretien avec Neil Brand, compositeur (14’), « Hitchcock/Truffaut » : extrait entretien audio à propos du film (5’)
« Laquelle des trois ? » : « Hitch à la campagne » : Entretien avec Neil Brand (11’), Extrait du British Entertainment History Project : Entretien audio avec Ronald Neame (10’), « Hitchcock/Truffaut » : extrait entretien audio à propos du film (2’)
« À l’américaine » : « Hitch & À l’américaine » : Entretien avec Neil Brand (16’), « Un cocktail enivrant » : Entretien avec Charles Barr, auteur de « English Hitchcock » (12’), « Hitchcock/Truffaut » : extrait entretien audio à propos du film (6’)
« The Manxman » : « Mélodrame à la mannoise » : Entretien avec Stephen Horne (14’), « Les Héroïnes d’Hitchcock » : Entretien avec Davina Quinlivan, autrice et Docteur de l’Université d’Exeter (25’), « Hitchcock/Truffaut » : extrait entretien audio à propos du film (6’)
« Chantage » : « Du muet au parlant » : Entretien avec Neil Brand (16’), Extrait du British Entertainment History Project : Entretien audio avec Ronald Neame (20’), Essai caméra d’Anny Ondra avec Alfred Hitchcock (1’), « Hitchcock/Truffaut » : extrait entretien audio à propos du film (11’)
« Junon et le paon » : « Hitch & les acteurs irlandais » : Entretien avec Charles Barr (16’), « Hitchcock/Truffaut » : extrait entretien audio à propos du film (4’)
« Meurtre » : Fin alternative (10’), « Hitchcock/Truffaut » : extrait entretien audio à propos du film (14’)
« The Skin Game » : Conversation entre Josephine Botting, conservatrice et Nathalie Morris, historienne et conservatrice, autour d’Alma Reville, femme d’Hitchcock (29’), « Hitchcock/Truffaut » : extrait entretien audio à propos du film (1’)
« À l’est de Shanghai » : « Histoire personnelle inattendue » : Entretien avec Charles Barr (15’), « Hitchcock/Truffaut » : extrait entretien audio à propos du film (11’)
« Numéro 17 » : « D’idole du muet à Superman » : Entretien avec Jonathan Croall, fils et biographe de l’acteur John Stuart (16’), « Hitchcock/Truffaut » : extrait entretien audio à propos du film (6’)