Quiconque a déjà goûté aux univers de Neil Gaiman, connaît leur savant mélange de fantastique ténébreux, d'humour subtil et de délicat parfum d'érudition. Une « patte » à l'originalité sans pareil, reconnaissable entre mille et qui vaut à l'auteur anglais une reconnaissance mondiale et un soutien indéfectible de la part de milliers de fans attendant toujours impatiemment la naissance de son futur nouveau bébé.
Deux ans après Easy Rider, sa première réalisation, Dennis Hopper réalisa un film resté longtemps inédit chez nous. Renié par les studios, presque maudit, The Last Movie profite cet été, grâce à Carlotta Films, d'une sortie en version 4K. L'occasion de découvrir une œuvre qui ne ressemble (vraiment !) à aucune autre.
On ne l'avait pas vu venir... La série The Terror, adaptée d'un roman de Dan Simmons et produite par Ridley Scott, est un survival psychologique tendu et esthétiquement brillantissime, porté par un casting monstrueux. Une oeuvre télévisuelle essentielle.
Il y a quatre ans, le réalisateur avait prouvé qu'il avait pas mal de chevaux sous le capot avec le spectaculaire La Bataille de la montagne du tigre. Pourtant déjà auteur des deux très réussis premiers volets, le metteur en scène se prend pour la première fois les pieds dans le tapis avec la franchise.
14 ans après, Brad Bird remet le couvert et donne enfin une suite à l'un des films les plus réussis de l'écurie Pixar. Alors, énième suite du studio trahissant un manque flagrant d'originalité (et un besoin de retour sur investissement certain depuis le rachat par la souris) ou bien nouveau coup de maître d'un génie de l'animation ? La réponse est dans la question.
Dans une grande pièce encombrée de bric-à-brac, le regard s'ajuste et détoure des maquettes posées un peu partout. Des paysages, des maisons, tout est d'une précision impeccable, d'un sens de la composition parfait. Lentement, la caméra s'oriente vers un intérieur, une tranche de demeure, se dirige plus précisément vers une chambre, qui finit par emplir l'ensemble du cadre. Naturellement, quelqu'un toque à la porte, l'ouvre, et pénètre dans la chambre.
Fin des années 60, Johnny Halliday, déjà superstar de la musique, se cherche encore d'un point de vue cinématographique. Lassé d'être abonné au rôle de chanteur à la Elvis (D'où viens-tu, Johnny ?), il cherche d'autres challenges. C'est alors qu'il voit Le Grand Silence, magnifique western glacial de Sergio Corbucci avec Jean-Louis Trintignant et Klaus Kinski. Johnny adore le film et veut tourner avec Corbucci.
Depuis le décès de Johnny Hallyday le 5 décembre dernier, l'heure est aux souvenirs. Souvenirs d'une carrière de chanteur, bien sûr, mais aussi d'une carrière d'acteur qui, malgré la tentation de la facilité (à la façon d'Elvis Presley), aura su évoluer au gré de choix souvent audacieux.
Dans sa volonté d'accroître le nombre de sorties dans l'univers Star Wars, Disney et Lucasfilm déboulent avec leur premier spin-off centré autour de l'un des personnages emblématiques de la trilogie originelle. Ayant déjà déversé des litres d'encres à son encontre, le film signé par Ron Howard mérite-t-il toute cette débauche de haine et de bêtise ?
Enfin ! Après quasiment un an de tournée en festival, l'adaptation des 600 pages et 6 tomes (hors spin offs) de la BD Mutafukaz, arrive en salle. Sept ans se sont écoulés depuis la mise en chantier du film, 12 ans depuis la sortie du premier tome de la BD, 16 ans depuis le court-métrage Mutafukaz, Operation Blackhead qui lança toute l'aventure, mais Guillaume « Run » Renard, auteur de la BD et co-réalisateur du film est un acharné.