Il y a plus d'un an maintenant, lorsque Quentin Tarantino annonçait vouloir dédier son prochain film à l'histoire de Sharon Tate et de son assassin Charles Manson, la polémique enflait dans la minute, recouvrant le web de réactions disproportionnées, s'insurgeant déjà que le réalisateur énervé, connu pour sa violence graphique et peu réaliste, allait forcément manquer de l'empathie et de la sensibilité nécessaires à la mise en images d'un tel drame.
Mais que nous prévoit Marvel au cinéma après la conclusion de son premier cycle (Infinity Saga, conclue en grande pompe avec Avengers : Endgame) ? La réponse devra attendre encore quelques temps, car avant d'infliger au monde une nouvelle salve façon sulfateuse (12 films annoncés!) voici une nouvelle aventure de ce bon vieux copain l'Araignée.
Il y a tout juste un an sortait Hérédité, premier film du réalisateur américain Ari Aster. Un cauchemar familial maîtrisé sur la forme, infligeant des images difficiles à oublier et imposant d'emblée son statut d'œuvre surprenante et dérangeante. Aujourd'hui, il récidive avec Midsommar, un drame de presque 2h30 qu'il scénarise également et qui témoigne, encore, de l'audace et du talent artistique du bonhomme.
Petit rappel des faits : après une première saison plaisante mais un peu vaine, le phénomène Stranger Things avait fini par se vautrer lors d'une seconde livraison particulièrement mal écrite et aux excès de nostalgie de moins en moins émouvants et de plus en plus opportunistes. Rebelote avec cette nouvelle salve de huit épisodes. Plus de gore, plus de références 80's, plus d'effets spéciaux, et, surtout, encore plus de vide.
Consternés par le dernier Besson, dépités par le spin off de Fast and Furious, gavés de Marvelleries jusqu'à l'os, vous vous apprêtiez à passer un été bien triste, sans même une bonne petite série B à vous mettre sous la dent. Réjouissez-vous, la pelloche de l'été arrive, et c'est un film de croco !
L'affaire est pliée. Deux ans d'attente, un tournage marathon, six épisodes et des millions de fans partagés entre haine, déception, dépression, satisfaction et nostalgie. Kit Harrington, roi du Nord et favori de ces demoiselles, est même entré en cure de désintoxication a t-on pu apprendre ces derniers jours. Game of Thrones a rendu son tablier et l'encre, le sang et les larmes ont coulé abondamment. Un petit bilan s'impose donc. Haters, passez votre chemin !
Pour avoir l'outrecuidance de passer après les deux opus de Guillermo Del Toro, pour faire office de dernier clou dans le cercueil d'un troisième volet longtemps espéré, le film de Neil Marshall partait perdant. Et bien entendu, la critique, dans sa grande majorité, n'a pas manqué de tomber à bras raccourcis sur ce reboot considéré comme une hérésie.
Et c'est reparti pour un tour ! Mais cette fois-ci, c'est la bonne. Ou la dernière. Peut-être. Difficile d'être certain avec Marvel, le studio qui n'en finit pas de teaser, de crossoveriser, de sequelliser et de rebooter. Lancés dans une course à la surenchère super-héroïque tantôt grisante, tantôt fatigante, les frères Russo sont toutefois parvenus à conclure certaines storylines entamées il y a près de 11 ans. Et de fort belle manière.
Le monde des super-héros costumés se divise en deux catégories. Dans la première, celle des valeurs sûres, on trouve par exemple The Punisher, Batman ou Wolverine. Dans la seconde, celle des essais qu'il s'agira tant bien que mal de transformer en croisant les doigts, on pourrait citer Wonder Woman, Captain America ou... Shazam !
S'attaquer à une adaptation de Stephen King reste toujours un moyen sûr d'avoir une base narrative solide, et une fanbase présente pour le box-office. Ce n'est pas pour autant tâche facile, tant les écrits du "maître de l'horreur" peuvent être denses et complexes, et, dans le cas de Simetierre, tant l'ombre de la première adaptation plane autour du projet.